Dès mon adolescence les artistes et leurs ateliers me fascinaient. Une cour des miracles ou le miracle a lieu dans l’insolence des bricoles. Aujourd’hui, c’est encore de l’ordre de la nécessité que d’arpenter ces espaces de transgressions et d’inventions. Il y a quelque chose de primal dans ces repères, un brin d’universel dans le désordre des conquêtes.
Ce sont mes refuges, une terre d’origine par procuration. Des lieux d’amitiés. Je me ressource là et pas ailleurs. À mon adolescence les ateliers Jean Migam, de René Quéré, les ateliers de céramique Kéraluc avec Jos le Corre, les beaux-arts de Quimper avec Jean Le Merdy, et la mansarde de Georges Perros à Douarnenez m’ont donné l’énergie de poursuivre ma route.
Puis bien plus tard, l’adolescence passée, – les ateliers de Bernard Pagès, de Max charvolen, de Bernard Reiboz, de Jacqueline Gainon, d’Aimée Delsol, de Jean Messagier, d’André Villers, De Mahé de la Villeglé, de Hains, de Salkin, de Jacky coville, de Clavé, d’Arman, d’ Angel, de Franta, de Roussil, de Vivien Isnard, de Hans Hartung, d’Anna Eva Bergman, de Camille Virot, de Jacqueline Lerat, de Sacha Sosno, de Gérard Eppelé, de Michel Barjol, de Viallat, de Benjamin Vautier, de Serge Oldenbourg, d’Anti Lovag, de Bernard Dejonghe (www.bernardejonghe.fr) ont façonnés et orientés mon destin d’artiste.